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Compte rendu de la réunion des délégués de région

SNSP - Compte-rendu de la réunion des délégués de région - 9 décembre 2011 - 11 rue Berryer 75008 Paris

Personnes présentes (14 régions représentées) Christian Claudel, Bernard Morot-Gaudry, Denis Pugnère, Jacques Martin, Alain-Marie Parmentier, Brigitte Sillard, Jean Chazy, Guillaume Roche, Arlette Martin, Dann Chetritt, Eric Théret, Maguy Seyer, Lionel Le Scornec, Joana Haïvajoä, Arnaud Darne, Alain Suby, Bernard Varvat, Barbara Touzot, Christian Dessane
Points essentiels, Ordre du jour 1% - Comités : participation, fonctionnement, listes USOPAV AIC et Aides à l’installation d’atelier Symposiums Communication
COMPTE – RENDU DE CONCLUSIONS : Ouverture Bilan de situation : Guillaume Roche rappelle que le syndicat traverse une phase difficile, par ailleurs observée pour d’autres organisations professionnelles d’artistes, mise en évidence par une diminution significative des cotisations, en particulier cette année. Syndicats vieillissants, perte de représentativité, baisse d’attractivité… témoins de crise aux multiples causes qu’il serait intéressant d’analyser :
trop peu de nouveaux adhérents : pourquoi une telle désaffection des jeunes générations ?
non renouvellement des adhésions : syndicat « vache à lait » ou « auberge Espagnole » ?
Face aux effets conjugués de ces deux facteurs, il faut agir !
Les outils :
nouveau flyer : présentation du syndicat et invitation à nous rejoindre (contact : délégué de région)
1% mode d’emploi : livre blanc (textes de référence et guide des bonnes pratiques)
Aller vers les adhérents : le rôle des délégués. Bernard Morot-Gaudry remet à chaque délégué la liste des adhérents où figure la situation des cotisations et demande à chacun d’effectuer une relance téléphonique auprès de tous les membres n’ayant pas renouvelé leur cotisation depuis 2 ans.
Jouer la proximité : Une prise de contact avec les adhérents est toujours utile pour resserrer les liens ou pour certains faire simplement connaissance. Chaque délégué est d’abord à l’écoute des professionnels et doit se montrer force de proposition auprès de la plupart des  collègues qui souffrent d’isolement et sont demandeurs d’informations. Il pourra ainsi proposer de monter une ou plusieurs réunions d’échange, au niveau départemental ou régional. ARGUMENTAIRE : Grâce à la pugnacité des organisations professionnelles, et en particulier du SNSP depuis de nombreuses années, le 1% se développe dans la presque totalité des régions. L’avancée majeure du décret de mise en application impose désormais qu’un représentant de la profession siège aux comités et veille en tant que personne qualifiée au bon déroulement de toute la procédure : il serait paradoxal de manquer d’artistes plasticiens pour siéger à ces comités !
les listes USOPAV (Cf.§1) doivent être renouvelées : c’est une chance pour  plusieurs d’entre nous d’y être présenté ; c’est aussi le passage obligé pour être officiellement « désigné » par la DRAC lorsqu’il est décidé d’organiser un comité 1%.
Dans l’optique de renouveler ces listes, il faut nous des volontaires (titulaires et suppléants), sachant que notre syndicat est majoritaire dans la représentation USOPAV dans la plupart des régions. Le fait de siéger à ces comités est très formateur et renforce le professionnalisme ; il contribue par ailleurs à affirmer le rôle des artistes professionnels auprès des partenaires institutionnels, en montrant notamment la force d’une représentativité interprofessionnelle cohérente. (à défaut d’être unie, Cf.§2). Modalités pratiques : chaque délégué doit faire remonter à Bernard une liste d’adhérents volontaires dans chaque région pour participer aux comités 1%. C’est Bernard qui enverra ensuite les listes à la DRAC. A noter : fort développement du 1% En dehors des établissements scolaires qui forment le gros bataillon des procédures à tous les échelons de Maître d’Ouvrage (Communes pour les écoles primaires, Départements pour les collèges, Régions pour les lycées), on constate l’organisation « volontaires » de comités 1% pour des lieux publics où ils ne sont pas toujours obligatoires : médiathèques, archives départementales et nationales, musées, gendarmeries, casernes de pompiers, monuments aux morts, tribunaux, résidences pour personnes âgées, et même parcours d’espaces verts et parkings… ce qui est encourageant et donne une idée du potentiel de travail que cela représente pour les professions concernées (arts visuels, paysagistes, designers…). Les "petits " 1% : On constate par ailleurs dans bien des cas que des collectivités préfèrent recourir à des comités  artistiques pour des « petits 1% » alors que l’enveloppe (<30.000€) ne les y oblige pas : c’est peut-être une façon, surtout dans les petites communes, de déjouer le copinage.

Une règle pour les budgets <30.000 € :
commande : nécessité d’un comité artistique avec présence d’un représentant de l’ USOPAV
achat : pas de comité artistique. Comité restreint sans l’ USOPAV
A savoir : Par contre, des opérations beaucoup plus importantes qui relèvent d’un montage dit de Partenariat Public Privé (PPP) échappent toujours au 1%, contrairement à ce que prévoyait pourtant la loi (c’est le cas notamment des établissement pénitentiaires qui sont indiqués dans le décret comme relevant du 1%). Manquement aux procédures 1%. Toute irrégularité constatée doit être dénoncée : on doit protester (Bernard Morot-Gaudry)
Rémunération des personnes qualifiées : A demander au Maître d’Ouvrage (qui paye) avant la première réunion, dès réception de l’avis de convocation.  Se baser sur « la rétribution d’un chargé de mission des services publics ». Aide Individuelle à la Création (AIC) et Aide à la Création d’Atelier. En principe, on doit y participer, sinon c’est la DRAC qui fait seule ! Il y a donc là aussi une place à prendre pour les adhérents en région. Souvent le délégué aux arts plastiques ne propose pas d’y participer : c’est donc à nous de le demander.
SUGGESTIONS USOPAV : Bernard Morot-Gaudry encourage ceux qui font actuellement partie des listes USOPAV sur une région de se rapprocher des autres personnes appelées à siéger (artistes des autres organisations) afin de se connaître et d’échanger sur la façon d’être, lors des comités, vis à vis des autres membres du comité, en particulier sur la cohérence à trouver face à la DRAC, compte tenu des personnalités très contrastées que l’on peut rencontrer chez les délégué aux arts plastiques dans les régions. Bien sûr, cela demandera du temps… Ces rencontres entre représentants USOPAV pourraient ensuite se poursuivre par une demande d’entrevue commune avec les délégués aux arts plastiques. L’objectif étant toujours de mieux communiquer pour mieux  se connaître. Ecoles d’art : Dans le même ordre d’idée, une action vers les écoles d’art serait intéressante à initier. Guillaume Roche fait part de son incompréhension face au barrage des enseignants ou directeurs des écoles d’art vis à vis des syndicats professionnels : beaucoup de profs ne sont pas dans la problématique des artistes et la plupart d’entre eux, lorsqu’ils exposent, ne sont pas déclarés. Piste de réflexion/action : envisager un module d’information commun avec les autres organisations professionnelles et instances concernées (UPP, SAIF, MDA, conseiller arts plastiques…) pour offrir une information la plus large possible auprès des écoles. Lettres-type SNSP : Idée d’une mutualisation des courriers des uns et des autres, afin de créer un fonds de courriers-type, facile à mettre en place et dont chaque délégué de région pourrait disposer, afin de répondre à des questions/problématiques récurrentes (droit de présentation, symposiums…).
SYMPOSIUMS : En l’absence de Harutyun Yekmalyan (Harut), chargé de ce dossier, Bernard rappelle les avancées (CHARTE) et la tendance d’une volonté plutôt positive de la part de certains organisateurs. Le sujet reste cependant d’une actualité souvent douloureuse… « Se souvenir que Al Capone a été condamné pour fraude fiscale » (Eric Théret) : ceux qui participent n’ont pas conscience de la très mauvaise image qu’ils donnent de leur travail… ce qui a pour effet de nier toute notion de professionnalisme ou de métier lié à cette pratique. Un symposium peut « pourrir » une région (Cf. « la vallées des saints » en Bretagne). Pour faire tourner les symposiums les organisateurs font malheureusement trop souvent appel à des  « amateurs »  (Alain Suby), ou encore  à des tailleurs de pierre en guise de sculpteurs, ou parfois à des « bons » sculpteurs mais venus des Pays de l’Est (Denis Pugnère).

COMMUNICATION : Guillaume Roche « On s’inscrit dans un combat. De la même façon qu’il paraît inconcevable pour un professionnel de ne pas être dans une organisation professionnelle, il est indispensable pour un plasticien de faire partie d’une « famille syndicale » : la question ne devrait même pas se poser ! ».
utilité du flyer : diffusion sur les lieux d’expo, lors des rencontres avec les institutionnels.
diffusion des CR du Conseil à tous les délégués de région pour maintenir la présence, idée d’une page sur Facebook pour présenter le syndicat (Johanna Haivaoja et Jacques Martin).
L’accueil des nouveaux membres est aussi lié à l’élargissement de la représentativité du SNSP à tous les métiers de Plasticien et non plus essentiellement aux sculpteurs, comme à l’origine : « Notre objectif n’est plus seulement la défense d’une technique mais bien la défense d’un métier. » (Guillaume Roche)
Réunion du Conseil, tenue dans le prolongement de celle des délégués. Présents : Guillaume Roche, Bernard Morot-Gaudry, Arlette Martin, Brigitte Sillard, Jacques Martin, Alain-Marie Parmentier.

Préparation du prochain BULLETIN : il est décidé d’élargir le trombinoscope aux représentants des régions : tous les délégués de région doivent nous envoyer au plus vite une photo d’identité sur le nouvel E-mail du syndicat : sculpteurs.plasticiens@gmail.com
(§ 1)  le snap CGT connaît aujourd’hui de graves turbulences internes. Il s’est désolidarisé des listes USOPAV et ne peut plus en tant que tel prétendre à une quelconque représentativité au sein des comités artistiques du 1%. Il est cependant possible que la DRAC puisse nommer une personne issue de ce syndicat comme personne qualifiée (autre que la personne choisie sur les listes USOPAV selon l’ Art.7-1 du décret) au titre de son charisme professionnel.
(§ 2) USOPAV : Union des Syndicats et Organisations Professionnelles des Arts Visuels

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