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Rapport moral du secrétaire général du SNSP

Assemblée générale du 25/05/2018 Rapport moral de M. Harut Yekmalyan, secrétaire général, relatif à l’année 2017


Mesdames, Messieurs, Chers amis et adhérents,

Nous voici à nouveau réunis pour l’assemblée générale ordinaire de notre syndicat : moment privilégié de rencontres, du dialogue et d’échanges.

Tout d’abord je voulais vous remercier pour votre présence ici aujourd’hui. Votre présence est importante et indispensable.
L’année que nous venons de passer était chargée d’actions et d’évènements.
Je comprends l’impatience et l’ambition de nos camarades d’apporter des améliorations dans la vie syndicale.
Je regrette également la déception de certains adhérents face à la lenteur causée par le manque de moyens pour réaliser plus rapidement nos projets.
Il y a un an, nous projetions plusieurs mesures pour rendre plus efficace notre action et la vie interne du syndicat.
Nous nous demandions comment créer des conditions pour faire revenir des professionnels, des acheteurs, des collectionneurs, des mécènes et tout simplement le public concerné à nos expositions, dans nos ateliers.
Nous nous demandions comment casser les barrières imposées par les bureaucrates de l’art officiel remplaçant la liberté d’expression par le dictat des « grandes signatures », des agences de communication et les spéculateurs de tout genre.  
Nous nous demandions aussi quelle est la place réservée à la sculpture dans notre société et tout simplement : comment vivre de son art ?

Notre environnement professionnel change. Les subventions, les aides, les acquisitions publiques à petite échelle se font de plus en plus rares. De l’autre côté l’appauvrissement de la classe moyen à mis à mal les commandes privées.
Voilà le constat.
Quelle étaient nos propositions et nos réponses ?

Le déroulement des activités

La communication  
En 2015 et en 2016 le conseil syndical avait travaillé sur l’amélioration de notre communication.  
La refonte du site internet (www.sculpteursplasticiens.org) et la création des deux pages Facebook (les arts visuels SNSP et SNSP la Page) ont renforcé nos moyens de communication traditionnelles (le Bulletin et La Lettre).
L’année passée nous avons travaillé pour améliorer la communication interne. Par décision du conseil syndical les comptes rendus sont désormais communiqués aux délégués dans les régions en assurant la transmission des informations aux adhérents. Une vérification des coordonnées et une mise à jour des fichiers ont été effectuées afin d’éviter les maladresses, les retours des courriers, la simplification des échanges d’information entre les membres du bureau.  
Ce travail, demandant une véritable rigueur et un engagement important de temps, a été parfaitement mené par Myriam Schreiber. Je voulais la remercier particulièrement.

Le logo

Pour répondre à la demande de nombreux adhérents, le conseil syndical a lancé les travaux de modernisation de notre identité visuelle, du logo. Un appel aux projets ouvert à été proposé. Un lourd travail approfondi pour définir les termes de ce concours a été engagé et je dois remercier Pierre Martin pour l’aboutissement de ce dossier. Malheureusement, aucun de nos soutiens (la SAIF, l’ADAGP) n’a soutenu ce projet en le considérant comme un travail structurel du syndicat et non comme un projet culturel exemplaire, comme nous le voyons.

Les délégués

La journée de formation des délégués

Comme chaque année le syndicat organise une journée de formation de ses délégués et des délégués 1%.
Cette année elle s’est déroulée le 16 mars, dans les locaux de la DRAC IDF à Paris en réunissant 17 délégués en présence de nos invités, Me. Paul Nafilyan, spécialisé en droit des contrats et Madame Ferry Fall, la directrice générale de l’ADAGP.
Cette année la journée a coïncidé avec le renouvèlement biannuel des listes des artistes jurés (1%). Bernard Morot Gaudry qui assure la lourde tâche de composition de ces listes est en train de les mettre à jour en prenant compte des démissions et, malheureusement, des maladies et des décès de nos camarades délégués.  
Il faut dire que la tâche du délégué n’est pas simple et demande beaucoup de temps et de motivation. Souvent il n’est pas facile de composer avec son travail et sa vie privée. Les listes des délégués sont donc régulièrement renouvelées en suivant les disponibilités et les motivations des uns et des autres. Nous avons enregistré quelques regrettables démissions cette année aussi.
Je voulais remercier Denis Pugnère, Pierre Martin et Myriam Schreiber pour leur travail passionné en tant que délégué SNSP dans leurs régions respectives.
A présent, les nouvelles nominations sont faites. Les délégués ont reçu les lettres de nominations. La liste des tâches du délégué SNSP proposée par Denis Pugnere a été finalisée et envoyée aux nouveaux délégués.
Les listes USOPAV 1% partiront dans les préfectures régionales dans les jours qui viennent.  
Depuis cette année les délégués ne faisant pas partie du conseil syndical sont invités à participer à tour de rôle aux travaux des ces derniers pour présenter leurs problèmes et leurs propositions.

Le groupe de travail sur l’économie de notre profession proposé par Pierre Martin et Denis Pugnère a commencé ses réunions, qui précédent désormais chaque conseil syndical.

La campagne de sensibilisation des élus

Comme vous savez, en automne dernier, parmi les mesures proposées par le gouvernement dans le projet de la Loi finances, figurait la hausse de la SCG et les compensations prévues pour la plupart des catégories de travailleurs. Sauf pour les artistes auteurs.  Mobilisé sur ce sujet, le SNSP a fait partie d’un front intersyndical. Des pétitions, des courriers aux tutelles et des lettres ouvertes. Des propositions surtout. Les membres du conseil et des nombreux délégués se sont engagés en diffusant ces informations auprès des élus (sénateurs et députés). Certains délégués ont obtenu des entretiens avec eux pour approfondir le travail de sensibilisation. L’unité des artistes auteurs a payé en obligeant le gouvernement à trouver une compensation temporaire.

Le travail dans le cadre de l’intersyndicale a été intense sur les autres fronts également.

RAAP / IRCEC
L’annulation de réforme du 8% du RAAP reste au centre de notre attention. Après la validation par le gouvernement, il ne restait à l’intersyndicale qu’une solution : prendre la gouvernance de notre caisse de retraite complémentaire en gagnant les élections au CA du RAAP. L’intersyndicale composée de l’USOPAV, du SNAP CGT, de SMDA et de FO a composé la liste unitaire. Une tâche difficile puisque TOUS les délégués syndicaux ayant mené la bataille contre la réforme 8 % ont été proclamés inéligibles par la direction du RAAP : Kathetine Louineau (CAAP), Guillaume Lanneau (SNAP), Jean Marc Bourgeois (SMDA), Harut Yekmalyan (SNSP).
Le SNSP avait proposé les candidatures de Catherine Lamacque, de Johanna Haïväojoa et d’Alain Marie Parmentier dans les collèges « auteurs » et « prestataires ». Seul Alain Marie a été reconnu éligible mais, encore une fois, la solidarité intersyndicale n’a pas marché : la consigne de vote n’a pas été respectée et notre camarade n’a pas été élu. Quand on tire dans ses pattes, on n’avance pas… Il manque 1 voix à l’intersyndicale pour dominer le CA du RAAP.
A présent, les irrégularités apparues à l’occasion de cette élection sont dénoncées. Nous (CAAP, SNAP, SMDA et SNSP) avons déposé un recours au TGI de Paris. La procédure est en cours.    

La sécurité sociale des artistes.

La Maison des artistes / Agessa est en train d’être littéralement démantelée. Le traitement de nos cotisations est progressivement transféré à l’URSSAF Limousin. Tout cela sans aucune concertation, sans aucune annonce officielle. Notre courrier collectif au premier-ministre et aux tutelles semble donner des résultats : les syndicats des arts visuels sont convoqués à la DGCA début juin, la commission professionnelle de la MDA secu a repris son fonctionnement après une longue pause. Laurence Leplay assure à nouveau sa présidence et Christian Claudel assure le poste de suppléant.

 
Les subventions

Depuis 2008 le SNSP ne reçoit plus de subvention du ministère sous prétexte de ne pas avoir répondu à la demande de présenter un projet en même année. Notre projet de demande de subvention de la journée de formation des délégués présenté au titre de l’année 2017 n’a pas reçu de soutien de la DGCA.
Cela nous prive de la possibilité d’engager un demi-poste de stagiaires au moins pour assurer l’exécution des affaires courantes et la communication. Des emplois aidés mis à disposition des associations n’ont pas marché non plus, car le SNSP est un syndicat et non une association. Nous n’abandonnons pas cette piste et attendons la confirmation du journal officiel concernant la première parution d’enregistrement du SNSP.

Certains de nos projets obtiennent cependant des soutiens financiers. La biennale 2017 à Trélazé a été soutenue par la SAIF et par l’ADAGP.
Le projet de la Biennale 2019 a déjà obtenu un accord de principe pour une aide de la Commission culturelle de la SAIF en deux volets (au titre de 2018 et 2019) et de la Ville de Lyon. L’ADAGP et la région Auvergne Rhône Alpes seront également sollicités une fois la convention finalisée et signée.



Les adhérents

L’an dernier, lors de notre assemblée générale à Trélazé, le SNSP comptait 158 adhérents à jour de leur cotisation. Aujourd’hui nous atteignons le chiffre de 187 adhérents répartis sur toutes les régions, sauf la Corse, dont :

19 en Auvergne Rhône Alpes
12 en Nouvelle Aquitaine
9 en Bretagne
10 en Bourgogne Franche Comté
15 en Centre Val de Loire
13 en Grand Est
12 en Hauts de France
47 en Ile de France
4 en Normandie
11 en PACA
17 en Pays de la Loire
13 en Occitanie
5 à l’étranger
1 en Outre-Mer

En observant les mouvements des adhérents on voit qu’autour du noyau stable d’adhérents engagés, nous retrouvons quelques anciens adhérents, qui n’avaient pas renouvelé leur adhésion auparavant, et, fait encourageant, depuis la dernière AG nous avons enregistré 16 demandes d’adhésion dont 12 ont été accepté, 3 refusées et 1 a été vérifiée et sera présentée au prochain conseil pour validation.
 
Le conseil syndical a établi une formule permettant aux anciens adhérents, qui n’ont pas renouvelé leur adhésion pendant quelques années, c’est-à-dire un forfait « 60 + 30 », dont 60 euros de cotisation pour l’année en cours et 30 euros correspondant au renouvellement du dossier.
Une autre nouveauté concernant les cotisations a été établie par notre conseil cette année : la date limite de paiement des cotisations de l’année en cours au 31 janvier.  

A l’occasion du 70 ème anniversaire du SNSP nous reprendrons la campagne de sensibilisation en direction des anciens.

Cette année a été marquée par la disparition de nos camarades Jacques Martin, Olivier Decoux, et Fernand Auteroche.

Les bénévoles

Contrairement à des idées reçues et des rumeurs, les membres du bureau, du conseil syndical et les délégués du SNSP dans les régions sont tous des bénévoles. Je profite de cette occasion pour les remercier tous pour leur dévouement et pour l’engagement pour notre profession. Et pas qu’eux. A chaque manifestation, à chaque action de nombreux adhérents se présentent spontanément pour prêter main forte au syndicat, comme cela a été à Trélézé durant la biennale.  
 
Les projets

L’année 2019, c’est l’année du 70 ème anniversaire du SNSP. Nous préparons des actions et des manifestations consacrées à cette date anniversaire. Le point culminant de ces célébrations : la Biennale de sculpture se tiendra du 11 au 25 mai au Palais de Bondy à Lyon. Les inscriptions sont ouvertes et nous comptons déjà 43 pré-inscription à ce projet ambitieux. La prochaine Assemblée Générale se tiendra dans la Salle Molière du Palais de Bondy, à Lyon, en précédant l’inauguration de notre biennale.
Il faut dire qu’en confirmant la volonté exprimée par nos adhérents lors de la précédente Assemblée générale, le conseil a décidé de pérenniser les Biennales qui vont tour à tour avoir lieu dans nos régions respectives. Deux projets ont été soumis à l’examen du conseil : Orléans (par Denis Pugnère) et Lyon (par Barbara Touzot). Après avoir étudié les avantages et les désavantages des deux projets, le conseil a tranché en faveur de Lyon. Les raisons de cette décision : la grande importance artistique, la présence d’un très grand nombre d’artistes auteurs et l’attractivité générale de la région lyonnaise. Les promesses de soutiens concrets de la Mairie, le caractère prestigieux du lieu (le Palais de Bondy est le haut lieu des grands salons lyonnais et rhône-alpins) et la proximité de la Suisse, de la Belgique et de l’Italie, ouvrant quelques perspectives à l’échelle européenne, ont également joué en faveur de Lyon.
 
Voilà l’essentiel des informations que je devais vous communiquer.  
Si vous avez des questions je suis à votre disposition pour donner des réponses.
 
Mesdames, Messieurs, Chers amis et adhérents, je vous remercie.

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